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Etape 1
De retour à Rabat depuis mon voyage à Merzouga et après quelques jours de repos et de vie normale avec mes proches, et quelques réunions d’appoint au sein de mon travail, le besoin d’une autre aventure commence à me hanter l’esprit.
J’ai demandé à mes amis du Groupe Adventure In Morocco (www.instagram.com/adventuresinmorocco/) qu’il était temps d’organiser une autre expédition vers le centre à savoir la région de Bin ELOuidane, tous étaient d’accord à l’unanimité. Nous avons projeté de faire un circuit découverte dans cette région, un voyage de 4 jours avec l’itinéraire suivant:

Nous avions Deux jours pour nous préparer, afin de réussir l’organisation du trip, nous nous sommes divisés en trois groupes, le premier devait trouver et réserver les gîtes (auberges) pour passer les nuits, le deuxièmes’occupait de la localisation et du traçage des pistes à emprunter tandis que le troisième groupe gérait la préparation des véhicules et les équipements nécessaires pour les hors-pistes. Pour des sorties pareille il faut prévoir un certain nombre d’accessoires utiles et parfois vitaux pour pouvoir voyager en autonomie surtout que les points de chute sont souvent peu nombreux en hors-pistes:
Les sangles (cordes de remorquage)
Un ou plusieurs compresseurs de gonflage de pneus
Boussoles et GPS
Une ou deux batteriessupplémentaires
Les roues de secours
Un blindage de protection à l’avant, les 4X4 ont une fâcheuse manie de rebondir sur l’avant en terrain difficile.

Un barbecue s’imposait de lui-même et tous ensemble nous avons contribué à le réaliser. Les uns creusaient des nids de feu, d’autres rassemblaient des pierres et du bois tandis que notre chef cuisto préparait la viande hachées et les légumes nécessaires. L’ambiance était à son comble au sein de l’équipe, sous l’ombre de quelques arbres et en face d’une immensité d’eau du Lac.
Le Lac est le résultat du Barrage Bin ElOuidanequi est considéré comme le plus haut barrage en voûte d’Afrique et le plus grand du Maroc en production énergétique, Il a une double vocation la production énergétique et l’irrigation de la région de Tadla et aussi celle de Marrakech-Safi. Cet impressionnant ouvrage fut construit en amont de très belles gorges offrant des vues exceptionnelles sur des rives sinueuses en pentes douces et contient d’innombrables îlots, que du plaisir pour les yeux.
Devant cette beauté, j’appelle les gens à ne pas hésiter à faire un peu de tourisme national etdécouvrirce beau pays qu’est le nôtre.

C’était une pose déjeuner très relaxante, nous étions prêts à continuer notre voyage en direction deTilouguiteafin de rejoindre la fameuse Cathédrale deImsfrane. C’est un sacré rocher de l’atlas, par la grandeur de sa dimension, culminant à 1872 mètres d’altitude avec une paroi de 600 mètres. En fait ce n’est nullement un monument historique, c’est un site naturel en forme de falaise géante ressemblant à une cathédrale. Du haut de son sommet, il domine l’ensemble des montagnes avoisinantes. L’endroit est prisé par les randonneurs amateurs qui viennent contempler ce spectacle naturel et la nature sauvage qui l’entoure et attire les professionnels qui font tout le chemin vers son sommet. La ballade est impressionnante aussi bien par la grandeur des formations géologique que par les diverses nuances de ses couleurs.

Quant à nous, arrivés au crépuscule du coucher de soleil sur le site, nous avons choisi de rejoindre notre gîte à quelque mètre de ladite cathédrale. Il faisait zéro degrés à notre arrivée. Nous avions passés une nuit exceptionnellement froide mais une longue et excellente soirée autour de la cheminé. Les maîtres du gîte nous ont servi un excellent dîner, des tagines de spécialités locale et ils étaient au petit soin jusqu’à la fin de la soirée.
Gite d’étape la Cathédrale (https://goo.gl/maps/LKWVTDy8DDBFHJTx6)

Etape 2
Le gîte de la cathédrale est en lui-même une aventure, la soirée était super chaleureuse de part l’accueil, le dîner et la cheminée, mais il reste un gîte, dont l’équipement est à parfaire par rapport à nos attentes et aussi suite à la basse température de cette période à cet endroit. Nous avions droit à des chambres de 5 personnes, pas de chauffage ou presque, l’eau ne coulait pas des robinets à cause du froid. Chacun de nous cherchait la solution pour faire face à cette température, quant à moi j’ai mis tous les vêtements disponibles, puis je me suis enveloppé de 4 couvertures, et malgré cela à chaque fois que je bouge dans mon lit j’avais l’impression d’être sur de la glace. Une soirée particulièrement sympathique surtout lorsque nous avons passé en revue toutes les blagues possibles et inimaginables jusqu’à ce que le sommeil nous gagne.
Au réveil, toujours pas d’eau, nous étions obligés de chercher l’eau depuis une grande citerne chauffée à l’extérieur pour faire notre toilette. Une sacrée expérience qui rejoint et dépasse même notre esprit d’aventure.
Heureusement un petit déjeuner copieux nous attendait, que des produits naturels fait sur place, un thé chaud, des œufs et du beurre beldi, des mellaouis et du pain direct du four.
L’heure du départ a sonné et nous avons pris la direction de zaouiat Ahensal pour pouvoir arriver à Ait Bouguemaz, notre prochain point de chute.
En sortant du gîte, il fallait traverser les montagnes de la région sur une piste difficile mais pleine de belles vues panoramiques, des forêts denses à perte de vue.

Après une petite heure de conduite à l’intérieur de cette jungle, l’une des voitures nous signale son manque de carburant. Quelle catastrophe, on s’arrête tous à côté d’un espace verdoyant puis on a compris que nous avons une faille dans l’organisation, à cet instant on a rajouté une procédure carburant, chaque matin avant le départ on doit passer ensemble et systématiquement à la station la plus proche. Ce jour-là nous avons perdu 2 heures le temps que la voiture en question aille faire le plein. Ils n’ont trouvé aucune station à proximité, par contre, plusieurs marchands de carburant clandestins proposaient du diesel, l’équipage n’a pas eu d’autres choix que d’accepter leur aide.
Quant à nous, nous avions deux heures pour apprécier, photographier et découvrir ce paysage époustouflant.

On reprend notre piste en continuant de serpenter ces montagnes sauvages, une végétation denses et de l’eau qui ruisselle par endroit et cristallisé dans d’autres à une altitude de 2280 m, une multitude de virages à 90 degrés jusqu’à ce que nous aperçûmes de loin le village Zaouiat Ahensal.

Bien encastré entre montagnes et ravins, le village est constitué de maisons en terre camouflées et éparpillées sur les décentes des montagnes du Haut Atlas, les villageois, principalement les femmes, malgré les conditions difficiles de la région ont su transformer leur quotidien en richesse économique. Plusieurs coopératives se sont formées autour de deux ingrédients phares: le Safran et le Thym. Une mini industrie qui a réussi à générer plusieurs emplois et des échanges commerciaux dépassant le million de dirhams. Leur activité commence depuis la plantation, puis, le suivi, la cueillette, la finition et l’emballage, toute la chaîne est maîtrisée. Zaouiat Ahensal est l’un des premiers villages à avoir bénéficié du raccordement électrique.

À la sortie du village en direction d’AïtBouguemaz, la nature a complètement changé son blouson, les forêts et la verdure sont devenues des plateaux arides couverts de neiges des panoramas venus d’ailleurs, une autre planète bien différente.

La route était magique tout le long du trajet, on est arrivé à destination une heure avant le coucher du soleil.
Ait Bouguemaz appelée aussi la vallée heureuse, c’est une vallée verdoyante étendue sur plusieurs kilomètres, une trentaine, considérée comme la plus vaste vallée d’altitude du haut atlas. Elle contient d’impressionnantes traces de dinosaures qui occupaient la région il y a plus de un million d’années. Son nom berbère veut dire les gens du milieu.
Une fois sur place, on voulait faire un peu de franchissement 4×4 avant de rejoindre notre auberge.

Etape 3
Une heure avant le coucher du soleil, nous étions déjà à . Pour ne pas rentrer tôt à l’auberge, nous avons décidé de faire un petit tour afin de découvrir l’arrière-pays.

A l’entrée du village, une piste menant vers le haut d’une montagne nous paraissait praticable, la première voiture du convoi braque immédiatement à droite et l’emprunte, on la suit tous ensemble, une centaine de mètres plus loin, on trouve la voie bloquée par des branches d’arbre, des gros cailloux et une petite peinture rouge sur quelques pierres signifiant que le sentier était impraticable; l’aventure nous tente malgré le risque bien présent, ainsi nous forçons le passage, puis véhicule après véhicule, on s’engage sans difficulté particulière, le terrain était bien accidenté et c’est ce que nous aimons. Nous étions contents de faire une belle séance de franchissement, jusqu’au moment où la piste commençait à se rétrécir et la limite avec le ravin devenait de plus en plus endommagé, à cet instant, l’une des voitures signalait une crevaison, La mésaventure commence.
Ce que je vais vous relater est comme une anecdote: le 4×4 en question, le pneu complètement déchiré par des pierres tranchantes, n’avait pas de roue de secours, le coucher du soleil approche, on a décidé de prendre la roue et d’aller chercher un vendeur de pneus même utilisés, laissant le véhicule dans un équilibre précaire.
A l’entrée du village, une piste menant vers le haut d’une montagne nous paraissait praticable, la première voiture du convoi braque immédiatement à droite et l’emprunte, on la suit tous ensemble, une centaine de mètres plus loin, on trouve la voie bloquée par des branches d’arbre, des gros cailloux et une petite peinture rouge sur quelques pierres signifiant que le sentier était impraticable; l’aventure nous tente malgré le risque bien présent, ainsi nous forçons le passage, puis véhicule après véhicule, on s’engage sans difficulté particulière, le terrain était bien accidenté et c’est ce que nous aimons. Nous étions contents de faire une belle séance de franchissement, jusqu’au moment où la piste commençait à se rétrécir et la limite avec le ravin devenait de plus en plus endommagé, à cet instant, l’une des voitures signalait une crevaison, La mésaventure commence.
Ce que je vais vous relater est comme une anecdote: le 4×4 en question, le pneu complètement déchiré par des pierres tranchantes, n’avait pas de roue de secours, le coucher du soleil approche, on a décidé de prendre la roue et d’aller chercher un vendeur de pneus même utilisés, laissant le véhicule dans un équilibre précaire.

Il faisait tard et nous devions faire vite, sauf que la piste était tellement étroite qu’il était impossible de faire un demi-tour. Ma voiture étant la dernière du convoi, je n’ai pas hésité à descendre une partie de la montagne en marche arrière. Une fois sur la chaussée, je roulais tellement vite qu’une voiture de gendarmes me suivit et m’arrêta, après leur avoir raconté notre mésaventure et ils décidèrent de m’aider sans me verbaliser. Leur plan était de me ramener chez un réparateur pour débloquer la situation. On arrive devant un ferronnier, au début, je n’avais rien compris puis ils me rassurent que c’est la seule personne encore ouverte à cette heure-ci capable de réparer le pneu, il était aussi un spécialiste des pneus. Quelle chance, il a réussi à la bricoler à l’ancienne, il a utilisé une chambre à air et un morceau de pneu pour colmater la déchirure. Je reviens chez mes amis, qui m’ont accueilli comme un héros, il faisait déjà nuit, on replace la roue et on entame la descente en marche arrière très lentement, quel exercice! Finalement on a réussi à descendre la montagne difficilement mais sain et sauf. Une fois sur le goudron , les gendarmes étaient toujours là, ils nous demandent de nous arrêter, puis ils nous expliquent le danger qui nous attendait plus loin dans la montagne. Finalement la crevaison nous a sauvé du pire.
Arrivés à l’auberge à 22h, le dîner était prêt, une bonne harira bien chaude en entrée et des tagines berbère au poulet bien délicieux. Tout le monde était fatigué, on a rejoint nos chambres pour nous reposer et reprendre nos forces.
Le Gite Flilou Maison berbère Agouti (https://goo.gl/maps/dzpfTsBqPoD6vKxUA) était magnifique, le matin, le petit déjeuner était servi sous une tente, sur une terrasse qui surplombe les montagnes de de la région, tout ce qu’il y’a de Bio, tout est fait maison. On était tellement bien gâté qu’on ne voulait plus partir pour reprendre notre trip.
Ce jour-là on a pris le départ à 9h du matin, tard par rapport à notre habitude. Notre cape était les cascades d’Ouzoud. Sur la route principale on avait pour 2h et demie de conduite et ce n’est pas ce qui nous intéressait, on voulait tracer notre propre chemin en hors-piste et se heurter à une nature sauvage et rencontrer les habitants les plus reculés de la région. Pour ce faire nous nous attendions évidemment aux difficultés de franchissement et même aux impasses naturels qu’il faudrait contourner afin de reprendre notre cape.
Il faisait tard et nous devions faire vite, sauf que la piste était tellement étroite qu’il était impossible de faire un demi-tour. Ma voiture étant la dernière du convoi, je n’ai pas hésité à descendre une partie de la montagne en marche arrière. Une fois sur la chaussée, je roulais tellement vite qu’une voiture de gendarmes me suivit et m’arrêta, après leur avoir raconté notre mésaventure et ils décidèrent de m’aider sans me verbaliser. Leur plan était de me ramener chez un réparateur pour débloquer la situation. On arrive devant un ferronnier, au début, je n’avais rien compris puis ils me rassurent que c’est la seule personne encore ouverte à cette heure-ci capable de réparer le pneu, il était aussi un spécialiste des pneus. Quelle chance, il a réussi à la bricoler à l’ancienne, il a utilisé une chambre à air et un morceau de pneu pour colmater la déchirure. Je reviens chez mes amis, qui m’ont accueilli comme un héros, il faisait déjà nuit, on replace la roue et on entame la descente en marche arrière très lentement, quel exercice! Finalement on a réussi à descendre la montagne difficilement mais sain et sauf. Une fois sur le goudron , les gendarmes étaient toujours là, ils nous demandent de nous arrêter, puis ils nous expliquent le danger qui nous attendait plus loin dans la montagne. Finalement la crevaison nous a sauvé du pire.
Arrivés à l’auberge à 22h, le dîner était prêt, une bonne harira bien chaude en entrée et des tagines berbère au poulet bien délicieux. Tout le monde était fatigué, on a rejoint nos chambres pour nous reposer et reprendre nos forces.
Le Gite Flilou Maison berbère Agouti (https://goo.gl/maps/dzpfTsBqPoD6vKxUA) était magnifique, le matin, le petit déjeuner était servi sous une tente, sur une terrasse qui surplombe les montagnes de de la région, tout ce qu’il y’a de Bio, tout est fait maison. On était tellement bien gâté qu’on ne voulait plus partir pour reprendre notre trip.
Ce jour-là on a pris le départ à 9h du matin, tard par rapport à notre habitude. Notre cape était les cascades d’Ouzoud. Sur la route principale on avait pour 2h et demie de conduite et ce n’est pas ce qui nous intéressait, on voulait tracer notre propre chemin en hors-piste et se heurter à une nature sauvage et rencontrer les habitants les plus reculés de la région. Pour ce faire nous nous attendions évidemment aux difficultés de franchissement et même aux impasses naturels qu’il faudrait contourner afin de reprendre notre cape.

Après avoir traversé une trentaine de kilomètre, on aperçoit de loin des arbres qui bougent, comme si elle se déplaçaient, nous étions curieux et nous nous sommes précipités dans leur direction jusqu’à une route secondaire et par surprise et nous étions très touchés de constater que c’étaient des femmes qui transportaient, tellement de branches d’arbres qu’elles étaient invisibles, comme vous pouvez le remarquer par vous-même.
Après avoir traversé une trentaine de kilomètre, on aperçoit de loin des arbres qui bougent, comme si elle se déplaçaient, nous étions curieux et nous nous sommes précipités dans leur direction jusqu’à une route secondaire et par surprise et nous étions très touchés de constater que c’étaient des femmes qui transportaient, tellement de branches d’arbres qu’elles étaient invisibles, comme vous pouvez le remarquer par vous-même.

Sur Google Maps, nous avons pu localiser un grand lac de barrage, et nous voulions y arriver le plutôt possible pour faire notre pause déjeuner, un barbecue bien mérité, pour se faire, on trace en vol d’oiseaux sans se soucier des difficultés qui pourraient nous faire face.
Sur Google Maps, nous avons pu localiser un grand lac de barrage, et nous voulions y arriver le plutôt possible pour faire notre pause déjeuner, un barbecue bien mérité, pour se faire, on trace en vol d’oiseaux sans se soucier des difficultés qui pourraient nous faire face.

Etape 4
Après avoir passé la nuit à Ait Bouguemaz, et traversé une partie du chemin en hors piste en direction des cascades d’Ouzoud, il était 14h30, toute l’équipe avait une faim de loup. Nous aperçûmes de loin un lac et nous décidâmes d’y pique niquer et préparer un bon barbecue avant de reprendre notre périple vers Ouzoud.Plus on se rapprochait du lac de barrage Hassan 1er, plus le paysage s’embellit, entre verdure et arbres typiques, la piste était magnifique

Nous avons fait le tour du lac en longeant l’eau pour trouver un petit coin où l’ombre d’une montagne nous protègerait de la puissance des rayons de soleil. On s’arrête et chacun de nous s’est mis aux préparatifs, les uns creusent et façonnent le nid du feu, les autres s’occupent à cuisiner, c’était un moment exceptionnel et mérité.
Nous avons fait le tour du lac en longeant l’eau pour trouver un petit coin où l’ombre d’une montagne nous protègerait de la puissance des rayons de soleil. On s’arrête et chacun de nous s’est mis aux préparatifs, les uns creusent et façonnent le nid du feu, les autres s’occupent à cuisiner, c’était un moment exceptionnel et mérité.

Vers 16h nous avons repris notre cap, toujours en hors piste vers Ouzoud. Nous avions rencontrés quelques petites difficultés de franchissement mais en globalité tout s’était bien passé.On arrive à destination vers 20h, une auberge située en haut de montagne surplombant les cascades.Ouzoud est un petit village entre le moyen Atlas et le haut Atlas perché à 1060m d’altitude, il est à 35 kilomètres d’Azilal, 120 kilomètres de Beni Mellal et 150 kilomètres de Marrakech. Il est connu par ses chutes d’eau formant une cascade de 110 mètre de haut, les plus élevés et les plus belles du Maroc et de l’Afrique du nord.Entouré d’un paysage à la fois rocailleux et verdoyant, le site est majestueux. Des oiseaux et des singes y ont même élu domicile. Les cascades d’Ouzoud ressemble à un petit coin de paradis, perdu au milieu d’une vallée d’amandiers, d’oliviers, et de figuiers.

Ce soir, la nuit était douce avec en bruit de fond le son de l’eau qui nous a bercé jusqu’au petit matin.Le lendemain j’ouvre ma fenêtre, et le spectacle commence, la vue était magnifique, non loin de la chute d’eau, sur la face de la falaise, les singes sautaient de partout et de grotte en grotte. J’avais hâte de descendre voir de plus prêt ce scénario rare à mes yeux. Je me prépare rapidement et je rejoins mes amis pour le petit déjeuner.La matinée était réservée à la visite des lieux. Vers les coups de 9h, on sort de l’auberge pour descendre au pied de la falaise afin d’apprécier ce spectacle naturel, où l’eau retrouve le sol, pour continuer sa course dans un grand bassin entouré de cafés et envahit par des petits bateaux mouches traditionnels.

C’était la première fois que je visite cet endroit. J’ai dû répertorié des centaines de marches, toute la descente était sous forme de marché, de boutiques de souvenirs, de cafés et des restaurants rudimentaires mais chaleureux. La chose qui m’a le plus interpellée c’est une cohabitation entre les singes libres et les commerçants, les macaques se trouvent partout dans les ruelles, dans les magasins et dans les cafés, ils se baladaient au même titre que nous sans grande peur, une symbiose exceptionnelle et magique.

Une fois arrivé au pied de la cascade, plusieurs esplanades sont prévues pour contempler cette immensité d’eau qui tombe à toute allure, c’est vraiment grandiose. Puis un second palier plus bas est organisé pour emprunter des petits bateaux qui font le tour du bassin, et contient aussi plusieurs restaurants charmants qui offrent une vue incroyable sur la totalité du site.Une fois la ballade terminée, la remontée s’est avérée très difficile. Des centaines de marches nous séparaient de notre auberge.Sur la route de Rabat, nous nous sommes arrêtés rapidement au grand lac Bin Elwidane et s’était l’occasion de déjeuner avant de reprendre la route qui était pleine de paysages majestueux à capturer.
